17août

8 tonnes d'Artemisia à l'hectare au Sénégal

Walferdingen: 80 kg. Senegal 8000 kg.

Que les débuts étaient difficiles! En 2009 nous avons lancé nos premières plantations. Mais les échecs se sont répétés : sécheresse, prédateurs mais surtout des semences inadaptées au climat et à la durée des saisons. Thiès n’est pas Walferdange. Ceux qui comme la commune de Niederanven avaient financé nos débuts, ont fermé le robinet. Nous n’avons pas abandonné, car nous savions que d’autres dans la région avaient réussi. Et nous avions réussi au Congo, au Burundi, au Bénin, au Kenya… Pendant quelques temps nous avons importé de la tisane d’Europe pour la vendre avec l’association Présence Locale à Dakar. Comme dans d’autres pays l’Artemisia a conduit à des taux de guérison du paludisme >95 %, de loin supérieurs à ceux des pilules pharmaceutiques. Ce qui explique bien l’opposition farouche de Bigpharma à l’utilisation de cette tisane en Afrique Heureusement que les agronomes de Gembloux et l’association française M4L nous ont rejoints. Au cours des trois dernières années l’organisation “Le Relais-Sénégal” s’est associée à eux et a mis à disposition son domaine horticole dans la zone maraîchère de Yendane près de Thiès. Les agronomes de l’ULg-Gembloux et les Sénégalais de l’ENSA Thiès ont pu mener des essais d’un volume et d’une qualité exceptionnels. Ils sont décrits dans les travaux de fin d’étude de Pierre Vandamme et de Audrey Sougnez. A la suite de son TFE, Pierre Van Damme a été engagé par « Le Relais-Sénégal » pour diriger les activités de production de l’Artemisia sur place. Voir Pierre Vandamme sur la photo Il fallait trouver des moyens de lutte contre les prédateurs, non seulement les chèvres et les lapins, mais aussi les champignons, les chenilles, les termites. Il fallait identifier la bonne variété ; déterminer les meilleures dates de semis, les meilleures densités de plantation et les meilleures modalités d’irrigation. Il fallait trouver les amendements appropriés, organiques et inorganiques, et dans des proportions adéquates. Il fallait optimiser le séchage et le conditionnement des plantes récoltées. Aujourd’hui, un bâtiment entièrement consacré au stockage et à la transformation en tisanes, en gélules et en savon a été mis en place. Les coûts de production ont pu être optimisés, une autorisation a été obtenue du Ministère pour vendre l’Artemisia comme complement alimentaire, sous forme de gélules ou de tisane. Ces produits sont vendus sous le logo “Lion Vert” par « Le Relais-Sénégal » en sachet de 50 gr de tisane, ou de 63 gélules pour une cure complète au prix de trois euro pour la tisane et 3,8 euro pour les gélules (voir la page facebook : https://www.facebook.com/LeLionVertSenegal/). Donc beaucoup meilleur marché que les pilules pharmaceutiques importées.

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Alexandre Poussin

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